LA PREVALENCE DES ANOMALIES DE LA CORNEE CHEZ LES PARENTS AU PREMIER DEGRE DE PATIENTS ATTEINTS DE KERATOCONE : UNE ETUDE PROSPECTIVE CONTROLEE

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Einat Shneor , Joseph Frucht-Pery, Edna Granit and Ariela Gordon-Shaag
Ophthalmic & Physiological Optics 40 (2020) 442–451 DOI : https://doi.org/10.1111/opo.12706

Résumé
Objectif : Bien qu’il y ait une forte prévalence de kératocône au Moyen-Orient, y compris en Israël, on dispose de peu de données décrivant les parents au premier degré de patients atteints de kératocône (KC) en utilisant l’imagerie de Scheimpflug. Le but de cette étude est de
définir un phénotype précis des parents au premier degré de patients atteints de kératocône en Israël en utilisant la tomographie cornéenne, ce qui pourrait aider à déterminer l’étiologie génétique du kératocône.

Méthodes : Des parents au premier degré (N = 56) de 16 sujets atteints de KC ont participé à cette étude prospective contrôlée. Les témoins sains (N = 96) provenaient d’une étude précédente. L’autoréfraction, l’acuité visuelle, la biomicroscopie à la lampe à fente, la rétinoscopie, la réfraction subjective ainsi que les images Scheimpflug (CSO Sirius Topographer) de patients atteints de kératocône et de leurs parents au premier degré ont été évaluées. Le moins bon oeil a été utilisé pour les KC et les kératocônes suspects. La principale mesure des résultats a été la prévalence de paramètres anormaux lors de la topographie et tomographie cornéenne, qui a été comparée entre les parents du premier degré et ceux du groupe contrôle.
Les valeurs p < 0,05 ont été considérées comme significatives.

Résultats : Un KC (N = 2) ou KC suspect (N = 8) a été diagnostiqué chez 18 % (95 % IC 8- 28 %) des parents de premier degré. Au moins un paramètre cornéen anormal était évident chez 34% des parents de premier degré, alors que ce chiffre était significativement plus faible pour les témoins (14 %, v2 (1, N = 152) = 8,8, p = 0,01). L’analyse qualitative a montré que les parents
au premier degré de patients ayant un KC avait des caractéristiques dans la topographie cornéenne antérieure significativement plus anormales que les sujets témoins (34 % contre 17%, v2 (1, N = 152) = 5,9, p = 0,02). La principale mesure des résultats était la prévalence de
paramètres anormaux de topographie et de tomographie de la cornée, qui a été comparée entre les parents au premier degré et les sujets témoins. Les valeurs p < 0,05 ont été considérées comme significatives.

Conclusions et pertinence : Les professionnels de la vision devraient considérer les parents au premier degré des patients atteints de KC comme présentant un risque modéré de la maladie et/ou d’anomalies cornéennes.

 

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