Bénéfice d’un traitement par pulsation thermique avant vos chirurgies de cataracte

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La connaissance de la présence d’un syndrôme d’œil sec chez les candidats à la chirurgie de la cataracte est essentielle afin d’optimiser les résultats postopératoires, car le film lacrymal est une composante notable de la puissance oculaire globale.
Il a été montré que chez un œil sain ayant un film lacrymal dit « normal », il peut y avoir une différence de puissance minimale de 0,1D entre les clignements (1). Nous imaginons donc bien que chez les personnes dont le film lacrymal est instable, la variation de puissance sera bien plus importante, ce qui peut correspondre à une erreur de même ampleur dans le calcul de la puissance de l’implant et donc avoir un impact significatif sur la vision final du patient.
L’étude ci jointe de Cynthia Matossian réalisée en 2020 aux Etats-Unis nous montre l’efficacité d’un traitement par pulsations thermique sur l’astigmatisme résiduel après opération de la cataracte et met donc en avant l’importance de stabiliser le film lacrymal avant l’intervention afin que le patient soit le mieux corrigé possible en postopératoire.

Impact de la thérapie par pulsation thermique sur la gestion de l'astigmatisme chez les patients souffrant d'un dysfonctionnement des glandes de Meibomius subissant une chirurgie de la cataracte


Cynthia Matossian. Impact of Thermal Pulsation Treatment on Astigmatism Management and Outcomes in Meibomian Gland Dysfunction Patients Undergoing Cataract Surgery. Clinical Ophthalmology 2020:14 2283–2289

Objectif : Cette étude visait à évaluer les effets du traitement par système de pulsation thermique (TPS) sur la gestion de l’astigmatisme chez les patients souffrant de dysfonctionnement des glandes meibomiennes (MGD) et subissant une chirurgie de la cataracte.

Patients et méthodes : Cette étude pilote monocentrique a porté sur 25 yeux de 23 patients qui présentaient une cataracte visuellement significative et une sécheresse oculaire concomitante associée à un dysfonctionnement des glandes de meibomius dans au moins un œil et qui étaient disposés à subir un traitement par TPS et à attendre au moins 6 semaines pour la stabilisation du film lacrymal avant une chirurgie de la cataracte. Les mesures kératométriques post-TPS ont été utilisées pour la programmation pré-chirurgicale, et l’astigmatisme réfractif résiduel postopératoire (RRA) a été enregistré. La kératométrie avant le soin par pulsation thermique a été utilisée afin de simuler le RRA qui aurait été obtenu lors du choix du IOL sans traitement TPS.

Résultats : Après le soin, l’astigmatisme a augmenté dans 52% des yeux, a diminué dans 24% et est resté inchangé dans 24%. Par conséquent, la correction de l’astigmatisme a changé dans 68% des yeux après la stabilisation du film lacrymal avec le traitement TPS. Le choix de traitement de l’astigmatisme a augmenté (c’est-à-dire qu’il est passé de l’absence de traitement à l’IRL ou de l’IRL à une LIO torique) dans 25 % des yeux et a diminué dans 8 %. Un RRA réel ≤0,5 D a été obtenu dans 76 % des yeux, contre un RRA simulé ≤0,5 D dans 40 % des yeux (p=0,004).

Conclusion : La stabilisation du film lacrymal avec le traitement TPS a entraîné un RRA moins important que si la kératométrie pré-TPS avaient été utilisées pour déterminer la méthode de gestion de l’astigmatisme et la puissance du IOL toric.

 

Mots clés : œil sec, cataracte, dysfonctionnement des glandes de meibomius

 

 

1-    Cochener-Lamard. Optimisation of the ocular surface for accuarate biometric measurements. Presented at ESCRS 2019, Paris, France.

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